Quatre militaires avaient été tués et huit autres blessés dans cette embuscade. Lui-même blessé à cette occasion, Roméo Langlois a déclaré que, « a part le fait d’avoir été détenu durant un mois, tout le reste s’est bien passé. Je ne peux pas me plaindre ».
Tout en affirmant « avoir été toujours été traité comme un invité » par des membres des Farc qui « ont toujours été respectueux », le journaliste estime cependant que celles-ci se sont livrées à un « jeu politique » avant « toute considération humanitaire », qu’elles ont « organisé un show », en le maintenant en captivité.
Après avoir été remis à une mission humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Roméo Langlois a fait part de son intention de rentrer travailler en France dans une interview à France 24, précisant que cette réflexion avait été engagée avant la prise d’otage et n’était donc pas une conséquence de celle-ci. Celui que ses ravisseurs qualifiaient de « prisonnier de guerre » reste convaincu « qu’il faut continuer à suivre ce conflit ».