La municipalité arguait d’un arrêté interdisant « l’accès aux marchés [...] aux véhicules publicitaires, cortèges, vendeurs et distributeurs de journaux, tracts de toute nature et de prospectus à caractère publicitaire » pris par Martine Aubry en 2004 pour justifier l’amende. L’avocat de La Brique a utilisé l’article 1 de la loi Bichet pour contester cette amende. Cet article stipule que « la diffusion de la presse imprimée est libre. Toute entreprise de presse est libre d’assurer elle-même la distribution de ses propres journaux et publications périodiques par les moyens qu’elle jugera les plus convenables à cet effet ».
Ce n’est pas pour les 38€ demandés que La Brique a refusé de payer l’amende, mais pour le principe de « liberté de diffusion de la presse ». Les membres du journal sont habitués « à la vente à l’ancienne, à grands coups de slogans rageux et de discussions avec [les] acheteur.ses et autres badauds des marchés lillois », précisent-ils sur leur site internet.
Lire le récit du procès sur le site La Brique